Je pensais faire un post sur mon métier aujourd’hui… et puis j’ai changé d’avis.

Je n’ai vraiment pas l’habitude d’aborder ce genre de sujet ici, mais aujourd’hui, quelque chose me touche particulièrement.

Parce que je réalise combien je suis chanceuse, en tant que femme en France, d’avoir le droit de m’instruire, de travailler, d’avoir et de gérer mon propre compte bancaire, de porter ce que je veux, de dire « non », de chanter, de lire… et même, de ne rien faire si c’est mon choix.

J’ai la liberté d’écouter la musique que je veux, de m’habiller comme je l’entends, d’avoir des tatouages, des piercings, des cheveux framboise, d’être indépendant, de faire mes propres choix, et d’exister sans compromis et peur pour ma vie.

Bien sûr, tout n’est pas parfait, mais ces libertés, aussi simples qu’elles paraissent, sont tellement précieuses.

Elles forment le socle de qui je suis, et j’aimerais que chaque femme, aujourd’hui et demain, puisse en bénéficier sans peur quelque soit le lieu de leur naissance.

Grâce à toutes ces libertés, j’ai pu me mettre à mon compte, et c’est pour cela que je pense sincèrement que les droits des femmes et l’entrepreneuriat sont deux choses intimement liées.

Quand nous avons la liberté de choisir, nous avons la possibilité de nous réaliser, de créer, d’innover.

Et ça, ça profite à tout le monde, femmes et hommes.

Pourtant, en observant ce qui se passe ailleurs, je m’inquiète beaucoup pour l’avenir.

J’ai peur que cette intransigeance ne gagne du terrain chez nous, que ces droits, qu’on pensait inaliénables, puissent être remis en question.

J’ai peur pour ma fille et pour toutes les femmes de demain, mais aussi pour toutes les personnes qui ne pourront pas vivre leur vie selon leurs choix.

Aujourd’hui, je pense plus que jamais à l’importance de défendre ces libertés.

Parce que rien n’est garanti, et il faut se battre pour préserver ce droit fondamental d’être soi. ✊

Je vous invite à écouter le replay de Kamel Daoud, un des plus grands écrivains au monde, dans Quotidien qui dure 15 minutes (lien : https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/invite-kamel-daoud-prix-goncourt-2024-64261994.html ).

Si vous n’avez pas le temps de tout écouter, allez directement de 9min30 à 11min, ses mots résonnent profondément.

J’espère qu’ils vous toucheront autant qu’ils m’ont touchée.

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